, 2a-dP la-dd£" } ,in {i.(n't-nt-\-t'-<.)
\ T. {i.(n'-n)+în}.dt {i.(ri-n)+yi} \dt*j' "l+3«*. + 3 «
_3.f3-fj.rn'.»»
V {/.fn'-W+34a') S-p 2a-dF *a-ddp ]cos ti.(n't-nt+,'-*n\
[ \ {i.(iï-n)+in}.dt {L(n'-n) + în}\dL*y ^ + 3^+3. j
l a'.( — ).cos.{i.(rit — nt+î — 0-t-3"£+3ê)j
nmn J \ daj '
i-(n'-n^n'^a\(^ysïn.{i.(n't-nt+i'-i) + pit+3i}
— s'm.{i.(rit — nt+t — 0 + 3"*+3ê — ^+^}.
d\(r?r) ft.rïr
O = ; 1 1-2.
dt* J"3
L'équation différentielle
■''*+-$)
donne, en ne considérant que les termes qui ont i.(n' — n) + ^n7
pour diviseur ,
rJV _ 2. et— i).m'n ( aP.sm.{i.(nt—nt + î'—i) + -}nt-irp}}
~ i.(n'—n)+in'X + aP'.cos.{i.(rit—nt+s'—t) + int+y.}j
— \eH.cos.{i.(rit — nt-\-î — 0 + 3"*+ 3S — ^ + ^}.
+ ^eH.cos.{i.(n't—nt+s'—i) + nt+t + ^ + ^}.
En réunissant cette équation à celle-ci ,
rïr
— = H.cos.{i.(rit — nt+^ — s) + 2nt+2i + ^é};
on en tirera
— = H.cos.{i.(n t — nt+i' — î) + 2nt+2s + ^4}
— eH.cos.{i.(n't — nt+i' — 0 + 3'2f+3£ — /5r+^}
+ eH cos.{i.(n't — nt+i — s) + nt -\-i + et de ç,
ç/.sin. 9' — p.sin. 9 = ^.sin.rij
— -77= — T7=.{^>.cos.rn— 9; — ^./n.sm. rn— 9;}:
mV a-\-m!V cl'
.
94i42.^\
-r— = 8^336037 + o ",000051.^ + o",ooo450./w' — o ",000296.//
4- o",ooo 1 44 . t*f" + 1 ", <; 3 2043 . m" + 6",8o3 64 5 . i*\
-^-=_i06",i83322-2",433693.^— 73",5058i7.^— o",ooo296.^"
— ay^sg.//.'"— 3i//,484265.^ï + 4"7i6oo79.p.v
— o",02igoi ./*".
Je n'ai point compris clans les formules précédentes, les varia-
tions de l'orbe terrestre ; on les déterminera par les équations ,
tangV.sin.9"=p" ■ tang. ?".cos. 9" = g".
Quant aux valeurs de p" et de g", on les déterminera par les for-
mules du n°. 59 du second livre, et l'on aura, en prenant pour
plan fixe l'écliptique de 1750,
dp" t* ddp"
1 dp 2 dt* '
,, dq" t* ddq"
g" = t.— + — .—?- + &c:
1 dt 2 dr- ^ '
t exprimant le nombre des années juliennes écoulées depuis 1750 ,
et les valeurs de — , — , — - , &c. se rapportant à cette époque.
CLC CtC CLu
On pourra ne considérer que la première puissance de t dans ces
deux séries, lorsque t n'excédera pas 300 ; et lorsqu'il ne surpas-
sera pas 1000 ou 1200, on pourra rejeter les puissances supérieures
au carré, ce qui est permis , même relativement aux observations
les plus anciennes , vu leur imperfection. On trouve par les for-
mules citées ,
-^- = o",236792 -f o ",02 5989. /a + o",2664o8.// + o ",029082.//'
— o ",067966./^' — o",oi68og./"v + o'/,oooo88.p.T'.
^- = —i*,546i56 — o",o2G3oi.^ — o",g56638.^' — o",o3i898./'
— o",488376 i*,v — o",o42658.p.ï— o ",00028 2. f-1'.
SECONDE PARTIE, LIVRE VI. 93
26. On a vu dans le chapitre III, que l'ellipticité du soleil
produit dans les périhélies des orbes planétaires un léger mou-
vement égal à
(? — iq)'--nf-
Considérons ce mouvement par rapport à Mercure, q est le rapport
de la force centrifuge à la pesanteur à l'équateur solaire : soit mt
le mouvement angulaire de rotation du soleil ; la force centrifuge
à l'équateur solaire , sera m* .D. Si l'on exprime par S la masse du
5
soleil, on aura — — = n"a, ou S=n'/!l.a"3 ; ce qui donne la pesan-
s • „, ■ ,' • , ! 1 n'"-a"3
teur — a 1 equateur solaire, égale a — - — ; on a donc
Da D1
m3 D3
La durée de la rotation du soleil est, suivant les observations, à
très-peu près égale à 25i 92929<3 ■■>
de'"
^..- _ 4,V,483..
On trouve ensuite , par les formules du n°. 51 du second livre ,
i",742i54.sin. (n*t+zy— il")
Ssr,=
Si ',742154.8m. (n*t+'.y— n"; %
+ 9//,o4gk-5'6.:ain. (anTt — n"t+2? — e"— TV) |
- , + 3 ',456117. sin. (}rfi — a»w*+î6T— as" — PTt>V;
j—o", 862291 .sin. (tir?t — jn1*t+&i' — 3s1"— W")[
{— o",83o647 . sin. (s. n"t — nyt+ 2 s,v— ev — n") j
n" dans cette formule , étant la longitude du nœud ascendant de
l'orbite de Saturne sur celle de Jupiter. Enfin , on a par le n°. 10 1
l'inégalité
Ss"= i2",i6568o.sin.r3ra,vi— 5n^+3î,T— 5sY+66°,i2i9;.
>3( MECANIQUE CELESTE,
CHAPITRE XIII.
Théorie de Saturne.
55. L
EQUATION
r"
r'' v
trouvée dans le n°. 3 3 , relativement à Jupiter , devient pour
Saturne,
Si l'on prend pour r" et r" , les moyennes distances de la Terre et
de Saturne au Soleil, et si l'on suppose fF" = d= 1", on aura
<5V = =f= 0,0001 4 1 3 26.
On peut ainsi négliger les inégalités deJVv au-dessous de =po,oooi4i.
Nous négligerons les inégalités du mouvement de Saturne en lon-
gitude et en latitude , au-dessous d'un quart de seconde.
Inégalités de Saturne indépendantes des excentricités.
9",74'2 382.sin. (n"t — 7i*t + '."— i")
| —97 ",202867 . sin. 2 . (n'vt — nvt + e,v— i") I
-2oV6522o.sin. 3 .(n"t — rft + i»'— iy)ï
\— 6",o6"7 1 24 . sin. 4 . fra"'* — tzvJ + e"— ty)\
JV= (i+^)-<—- 2 ",15 1379. sin. <,.(n"t — n't+t™— t'y
J— o",83 5 768 . sin. 6 . (n"t — nvt+ £IV— i")\
o",3 5 8923 . sin. 7 . f rc'v£ — rav£+ e,v — £VJ
| — o",i73227.sin. $.(n"t — nvt+t™ — i-y
o//,io5239 . sin. Q.(n"t — nH + s,v— O,
i;
SECONDE PARTIE, LIVRE VI. 335
28",544o4o.sin. (ri?t — nyt + iyi— J)
— 44",6o4670 . sin. 2 . (nyit — nyt + s"— i")
- 4",ia48 1 S. sin. 3. . (n?t — ny-t+ •? — *") j
J — o",g72099i.sin,4.(V"£- — «V + 5" — &}\
•\— 0^79908 -sin. 5., ( n-'t — n-t + s"— »V|
— o",i464î».-sin. 6. (V*— nvf + «"— ^ |
— o",P3 2980 . sin. 7 . (ny't — #i + s"— s?)
— o",o 1 2 ! 66 . sin. 8 . ftp* — nyt + s"— «T^
,!> = fi+A*w;.
0,0039077763
+ o,oo8i5 384oo.cos-C7î'Ti— *-rcy£4- s" — &VJ
+ 0,0013838330.003.. %.(n"t — n"t-\-t" — iv)
+ 0,0003200673 .cos. \.(rft — nyt + zly — i")
+ 0,0000992632.005. , et S données pour chacune d'elles , dans le n°. 22 ,
on trouve par ces formules ,
y = 1°,7689 ;
n = ii40,3979.
En substituant ensuite pour e tp et 9 , leurs valeurs relatives à
l'époque de 19 50 3 on a
y = i°37689;
n= n4°,3934;
ce qui diffère très-peu des valeurs précédentes , et ce qui fournit
une confirmation des variations trouvées précédemment pour les
inclinaisons et les nœuds des orbes planétaires.
X2
i64 MECANIQUE CELESTE,
CHAPITRE XVIII.
De l'action des étoiles sur le système planétaire.
4:1. -Tour compléter la théorie des perturbations du système
planétaire, il nous reste à considérer celles que ce système éprouve
de la part des comètes et des étoiles. Mais vu l'ignorance où nous
sommes des élémens des orbites de la plupart des comètes , et
même de l'existence de celles qui ayant une grande distance péri-
hélie, se dérobent à nos regards, et cependant peuvent agir sur les
planètes éloignées ; il n'est pas possible de déterminer leur action.
Heureusement, il y a plusieurs raisons de croire que les masses des
comètes sont très-petites, et qu'ainsi leur action est insensible;
nous nous bornerons donc ici à considérer l'action des étoiles.
Reprenons pour cet objet, les formules (-X), {Y), et (Z) du
n°. 46 du second livre ,
a.cos. v.fndt.r.sm.v.l i.jAR + rA J 1
-a.sin. v.fndt.r. cos. v.\ 2.fdJR + r.( — m
JV =
fi.V\—ë
zr.d.fr + dr.Sy
(X)
a%.ndt
JV = —
+frj£-™+£f*.*{%)
en
/dR\ . . /dRs
a.cos. v.fndt.r. 5m. v.[ -—- ) — a.sui. v.f ndt.r. COS. l'A -j-
'dR\
— ~ ' — - — ;{Z)
t*.V i — e*
Désignons par m la masse d'une étoile; par x', y', z', ses trois coor-
données rectangles, rapportées au centre de gravité du soleil; et
par r, sa distance à ce centre; x , y , z étant les trois coordonnées
de la planète m, et r étant sa distance au soleil. On aura par
le n°. 46 du second livre,
m' .(xx'-\-yy'-\- zz') m'
H =
Y(x'—x)*+(y'— yy+(*'— *;••
SECONDE PARTIE, LI VUE VI. 165
En développant le second membre de cette équation , suivant les
puissances descendantes de r, on aura
m m'.r* 3 , (xx' + yy' + zz' — |>#
r a/3 r5
Prenons pour plan fixe, celui de l'orbite primitive de la planète ;
nous aurons , en négligeant le carré de z ,
x = r-cos. v ; y = r.s,in.v ; z = rs.
Nommons ensuite /la latitude de l'étoile m, et £7 sa longitude; nous
aurons
x' == r . cos. /. cos. U ; y' = r . cos. /. sin. U ; z' = r . sin. / ;
d'où l'on tire , en négligeant les puissances descendantes de r, au-
dessus de r'3,
„_ m' m'.r* f2 — 3.COS.2./ — 3 . cos.2 . /. COS.C2 v — 1 JJ)\
r' 4r'3 '[ — 6 s. sin. al. cos. (v — U) j"
Maintenant, r, /, et U, variant d'une manière presque insensible ,
si l'on désigne par i?y,la partie de R, divisée par r'3; on a en négli-
geant le carré de l'excentricité de l'orbite de m , et le terme dépen-
dant de 5, et qui est de l'ordre des forces perturbatrices que m
éprouve par l'action des planètes,
_ m .a*
fdR = Rt _.^_3„Cos.'Z;;
La formule (JX) deviendra ainsi, en supposant m=i, ce qui
revient à très-peu- près à prendre pour unité la masse du soleil ,
£r = 4 a. cos. v .fndt.rRr sin. v — ^a.sin.p .fndt.rR^.cos. v.
Substituons pour r sa valeur a. { i + e.cos. (v — &)}, et pour ndt,
sa valeur dv ■ { 1 — 2e. cos. (p — v) } ; et négligeons sous le signe/,
les termes périodiques affectés de l'angle v ; nous aurons,
771' . G3 . dv
ndt.r.Rrsïn.v= — — — .{fi-i.cos.*l).e.sin.v+±.cos.*l.e.sin.( — \) + *h!.(x — fx'J.cos.zvj.M.— j
7 T
ap et «.h' étant des constantes dépendantes de la figure du sphé-
roïde terrestre , et w étant l'angle formé par l'un des deux axes
principaux de la terre situés dans le plan de l'équateur , avec le
méridien terrestre passant par le centre de la lune. Il est facile de
voir par l'analyse suivante, que le terme dépendant de cos. 2-sr,
n'a aucune influence sensible sur le mouvement lunaire, à cause
delà rapidité avec laquelle l'angle ™ varie; en sorte que la valeur
de T^ dont on doit ici faire usage , est la même que dans l'hypo-
thèse elliptique et d'une ellipticité égale à «p; mais dans le cas
général d'un sphéroïde quelconque, ap n'exprime plus son ap-
platissement. On peut donc supposer dans ce cas général, que la
SECONDE PARTIE, LIVRE VIL 251
valeur de Q du n°. 1, s'accroît par la considération de la non-sphé-
ricité de la terre , de la fonction
>
L>2 , -
(\ a. ç — * f) . — . (>* — -) •
M+m étant pris pour l'unité de masse.
Considérons d'abord la variation de l'orbite, ou le mouvement
de la lune en latitude, dépendant de cette cause. Si l'on nomme a
l'obliquité de l'écliptique sur l'équateur, et si l'on fixe l'origine de
l'angle v , à l'équinoxe du printemps d'une époque donnée ; on
aura à très-peu-près ,
ix = sin. a. V 1 — ss .sin. fp + s.cos.^;
fp étant la longitude vraie de la lune , rapportée à l'équinoxe
mobile du printemps. Il faut ainsi ajouter à la valeur de Q, la
fonction
,, « V fsin.^.fi — s* ). sin.* . fi> + 2s.sin.A.cos. A.sin./Vl
I» * V fi \+52.COS.2A_ f j
Cela posé, reprenons la troisième des équations (L) du n°. 1. Nous
avons développé dans les nos. 11, 12 et 13, les divers termes de
cette équation dus à l'action du soleil : il est facile de voir que la
fonction précédente lui ajoute la quantité
— — D%u. sin. a. cos. A.sin./V + fg-2 — i)-H.siu. fp ;
H. sin. fp désignant l'inégalité de s, dépendante de sin.yV. On
peut d'ailleurs se convaincre aisément que cette quantité est la
seule sensible qui résulte de cette fonction. En l'ajoutant à l'équa-
tion différentielle du n°. 13 , et observant que y — 1 est extrême-
ment petit par rapport à g — 1 ; l'intégration donnera
2. fa —i* .
Il = . . 3111. A . COS. A ;
1— g2 a2 '
d'où résulte dans s, ou dans le mouvement de la lune en latitude,
l'inégalité ,
fa — i*ç) D2 . .
. — -sin. a.cos. A.sin. fp.
g — 1 a2 '
C'est la seule inégalité sensible du mouvement lunaire en latitude,
Ii 2
252 MECANIQUE CELESTE,
due à la non-sphéricité de la terre. Cette inégalité revient évidem-
ment à supposer que l'orbite de la lune, au lieu de se mouvoir
sur la plan de l'écliptique , avec une inclinaison constante , se meut
avec la même condition , sur un plan passant constamment par les
équinoxes, entre l'équateur et l'écliptique, et incliné à ce dernier
plan , d'un angle égal" à
(*( — {*) D* .
. — .sin. a. cos.*.
g— i a2
Nous avons trouvé précédemment
D r
— = 0,01055101 ; g — 1=0,00402175;
on avoit en 1750 ,
a == 26°,o796 ;
enfin , a a = — — ; en supposant donc ap = — : l'inégalité précé-
289' X1 r 334' D *
dente devient
— 2o",o23 . sin./V.
Elle seroit — 4 1 ",470. sin./*;, si l'applatissement delà terre étoit
— , comme dans le cas de l'homogénéité de cette planète: cetle iné-
230 ° l
galité bien observée, est donc très-propre à faire connoître l'appla-
tissement de la terre.
Considérons présentement les variations du rayon vecteur et de
la longitude de la lune , dues à la non-sphéricité de la terre. Nous
pouvons les déduire de la première et de la seconde des équa-
tions (L) du n°. 1; mais il est plus exact et plus simple de faire
usage des formules du n°. 46 du second livre. Pour cela , nous sup-
poserons que dans ce n°. 46, la caractéristique différentielle £ se
rapporte à la quantité \clç — a p. Nous observerons ensuite, que la
fonction R du même n°. est égale à ce que nous représentons ici
par — Q + -, et que rR' est égal à f.( — ); ce qui change l'équa-
tion (61) du n°. cité , dans la suivante,
d*.rê>r rfr „ • „ - /dR\
o =
SECONDE PARTIE, LIVRE VIL 253
&
R contient le terme a.f*p — r *)'—„ • sin. a . cos. a. s. sin. fp : et
par conséquent , celui-ci ,
(ap — \ *$).—- .sin. a. cos. a.^.cos. (gp — fp — S) 5
en supposant donc que » . ;■ -:
^ • — .sm.A.cos.A.^.cos. ^^— > — «;•
On peut dans ce terme, substituer a pour r, et dv pour 7zc?£; en
observant ensuite que n'a3 = 1 , il devient
— ÏO.rff .(etp — \a.ip).— — .sin. *.cos. a.^.cos. (g-t> — /V — S),
Cette valeur de d. JV est par le n". 46 du second livre, relative à
l'angle compris entre les deux rayons vecteurs consécutifs r et
r-\-dr; or si l'on nomme dvt cet angle, dv représentant -alors sa
projection sur le plan de l'écliptique ; on a par le nn. cité ,
1 / ds*
dv = dv.. — . :
SECONDE PARTIE, LIVRE VII 255
ou à très-peu-près ,
En substituant pour s,
(af — l.atf) D* . • .
y . sm. (gv — 8) . sui. a . cos. a . sin. fv ;
on aura
1 + 7, (ap — {•*?) ■ —.?.sm.Kcos.*.cos.(gi>-fv-S) + &c. | .
On voit donc que pour avoir la valeur de d. JV, relative à l'angle v
formé par la projection du rayon vecteur ?' sur l'écliptique, avec
une droite fixe; il faut ajouter à l'expression précédente de d.-- cos. (gv — fv — S);
CI/
ce qui donne
d.$~v = — ~.dç.(d.p — \a(p),-. -.sin. a. cos. *.?>cos.(gv — fv — Q)',
et en intégrant ,
(ut i-utb) Ds
fv = — ~. — .sin.A.cos.A.^.sin.fgv — fv. — 8).
C'est la seule inégalité sensible du mouvement de la lune en longi-
tude, due à la non-spbéricité de la terre. On doit observer que
fv — gv + Q , exprime la longitude du nœud ascendant de l'orbite,
comptée de l'équinoxe mobile du printemps. Il suit de-là, que
l'expression de la longitude vraie en fonction de la longitude
moyenne, renferme l'inégalité
~ . — .— — . sin. a . cos. a. y. sin. (longitude du nœud ascendant).
Le coefficient de cette inégalité est 1 7^,1 3 5 , si p = : il s'élève â
3 5",49o,sif^-U
La non-sphéricité de la terre influe encore sur les mouvemens
256 MECANIQUE CELESTE,
du périgée et des nœuds de l'orbite lunaire. En effet , la valeur
de Q étant par-là, augmentée de la quantité
1 ' [ — 2S.Sin.A..GOS.A..SHl,/v — S .COS. K)
il en résulte dans la seconde des équations (Z.) du n°. 1 , le terme
(*, — i» J
I
(1 — 1 .sin.2*,). e. cos. (cv — ™)
a a*
d'où il est facile de conclure que le mouvement du périgée sera
augmenté à très-peu-près , de la quantité
Z>
fttp_ia?;.__.t,,{i_i.sin.sA;.
Il est aisé de voir , en considérant la troisième des équations (L)
du n°. 1, que le mouvement rétrograde du nœud sera augmenté
de la même quantité. En la réduisant en nombres , on trouve
0,00000026384.^,- ce qui est insensible.
Nous ferons ici une remarque intéressante sur l'inégalité pré-
cédente du mouvement de la lune en latitude. Cette inégalité n'est
que la réaction de la nutation de l'axe terrestre , observée par
Bradley. Pour le démontrer, nommons y l'inclinaison de l'orbite
lunaire , sur le plan dont nous avons parlé . et qui passant cons-
tamment par les équinoxes , est incliné à l'écliptique, d'un angle
(ctp — lut?) Z>2
égal à . — .sin. a. cos. *.. L'inclinaison de l'orbite lunaire
& g-i a*
à l'écliptique , sera
(*p—i* . — . sin. a. cos. *.cos. (gv — fv — 6 ) «
' g — 1 a* ls ' J y '
or l'aire décrite par la lune, autour du centre de gravité de la
terre, est \.i*dv : cette aire projetée sur l'écliptique, est diminuée
dans
SECONDE PARTIE, LIVRE VII. 257
dans le rapport du cosinus de l'inclinaison de l'orbite lunaire à
l'écliptique , au rayon ; elle est donc égale à
{.r*dt>.cos.\ y . — .sin. *.cos. ^■cos. (gît — fit — 5) >.
I g—i «* i
Ainsi , l'expression de cette aire renferme l'inégalité
-.r dv — .sin. x.cos. >wv.cos(,et> — fit — S):
g—i a1 ° '
et comme on a r*dv = a'dt , à fort peu près , en représentant par
dt le moyen mouvement de la lune 3 cette inégalité est égale à
-.lJ2dt. .sin. a. cos. a. y. cos. (gv — jv — Qj.
En la multipliant par la masse de la lune, que nous exprimerons
ici par L, et en la divisant par dt ; le double de ce quotient sera le
moment de la force de la lune par rapport au centre de gravité de
la terre, et due à la non-sphéricité de cette planète j ce qui donne
pour ce moment ,
(cep — *a -cos- r^-A- •;};
on aura donc dans ce moment , l'inégalité
i.^.nC.ûa.r „
On a vu dans le n°. 6 du cinquième livre , que
jm° (&C—A — B)
l— — . .fi+Aj.cos./^;
ml exprimant le moyen mouvement de la terre. De plus, par le
n°. 5 du même livre, m*. h = — - , a étant la moyenne distance de
a"
la lune à la terre; et puisque nous représentons par t, le moyen
mouvement de la lune , et par M , la masse de la terre ; on a à fort
i M L
peu près, — = i , ce qui donne m2, a = — : ,• l'inégalité précédente
devient ainsi,
3L (2C— A — B)
— -~j,r .sin. /^.cos. /^.•j-.cos. (gv — fv — S),
Par Je n°. 2 du cinquième livre ,
P élant Fapplatissement de la terre , D son demi-diamètre , et R le
rayon d'une de ses molécules , dont n est la densité ; enfin , w étant
la demi-circonférence dont le rayon est l'unité. La masse M de la
terre est j.t,/ti R*.dR; ce qui donne pour l'inégalité précédente,
en y changeant V en a qui dans la formule précédente (i) , ex-
prime l'obliquité de l'écliptique ,
— L..U . .sin. *. cos.a. >• cos. (gv — fv — SJ.
g — 1
Cette formule est la formule (i) , prise avec un signe contraire ;
d'où il suit que l'inégalité précédente du mouvement de la lune en
latitude, est la réaction de la nutation de l'axe terrestre; et il y
anroit équilibre autour du centre de gravité de la terre, en vertu
SECONDE PAE.TIE, LIVRE VIL 259
des forces qui produisent ces deux inégalités, si toutes les molé-
cules de la terre et de la lune étoient fixement liées entre elles ; la
lune compensant la petitesse des forces qui l'animent, par la lon-
gueur du levier auquel elle seroit attachée.
1 1 . Pour avoir égard à la non-spliéricité de la lune ; nous oh-
serveronsquepar len°. 1, elle introduit dans Q,lcterme (M\-m). —
m >
s-v
ou plus simplement, ; parce que nous supposons M + m =1.
On a par le n°. i4 du troisième livre ,
l'intégrale étant prise depuis a = o, jusqu'à a égal au demi-dia-
mètre de la lune , que nous désignerons par a ; et p étant ici la
densité des couches de la lune. On a de plus , m = ^.T.fp.d.a3;
on a donc
m j-fî.fp.d.a?
Pour déterminer /). d. (à W) , nous observerons que l'on a par
le n°. 3 2 du troisième livre , pour Y^\ une expression de celte
forme ,
YW = h'.Q — ^-M'Wï^.sin.^ +h",.^.Y/T^I\cos.^
Ensuite les propriétés des axes de rotation , donnent par le n°. 3 2
du livre III ,
o=:fP.d (a5 h") ■ o=-.ff.d (a5 h"') ; o=fP.d (a5,fcv) ;
et par le n°. 2 du livre V, on a
2C—^ — B = ^.c7r./p.d(a5h');
B — A^ ^.cc7r.fp.d(a5hy).
Ainsi l'on a
m 16.3- r'.fp.d.a3 \-\-(B — ^d).(x — ^°j.cos. 2-srj'
On a à très-peu-près } par le n°. -2 du livre V,
8sr
.C= — -fp .d,a5
15
Kk
260 MECANIQUE CELESTE,
pariant ,
((.Ç-A-B)
£V 3 ff.d.a5 il c '( 3 h J
(M + m). =
10 ff.d.a3 r ) (B—A)
- — •(! — //-V'cos-2,sr\
Dans cette dernière expression , , la caractéristique diffé-
renlielle d se rapportant aux seules coordonnées de la lune ; de
plus, on a par le n°. 46 du second livre,
la partie de di? relative à la non-sphéricité de la lune, dans la
formule (Y) du n°. 46 du second livre, est ainsi, en négligeant
le carré de y. ,
* „ 3 h-d-cï (B-A) .
dR — — r- - , 'V 7 .tff.Sin. 2-sr;
51'3 ff.d.a3 G
d'où résulte dans JV , ou dans la longitude vraie de la lune , par la
formule (1") du n°. 46 du second livre, le terme
9 ff.d.a* » (B-A) .
-.- — - — . — . — - — ./ / ac'.sm. 2-sr.
5 ff.d.a3 r* C JJ
L'angle « est toujours très-petit, par le n°. 16 du livre V 5 en sorte
que l'on peut supposer sin. 2^ = a*. De plus, par ce même n°. ,
•s contient un terme de la forme — if.sin. \v . |/ t-JF-Y.
Ce terme pris avec un signe contraire , représente par le n°. r 5
du livre V, la libralion réelle de la lune. Comme il croît avec
beaucoup de lenteur , il semble pouvoir devenir sensible par la
double intégration : c'est le seul de l'expression de -a-, auquel il soit
nécessaire d'avoir égard. Il produit dans <0, le terme
6 />.
5'ff
.d.a> K . f l / (B-A) )
.d.a? ra ( C i
SECONDE PARTIE, LIVRE VII. aSi
La libration K.sin.jf • |/ 3. — VF'\ étant insensible , on ne
peut pas supposer qu'elle s'élève à un degré. Déplus, le coefficient
6 i f p . d . a3
-• — . ? — j — ■ est extrêmement petit. Si la lune est homogène, il
6 a2 a
devient -.— ; or -estle sinus du demi-diamètre apparent de la lune;
ainsi le produit de K par ce coefficient, est entièrement insensible.
Si la lune n'est pas homogène , sa densité croît de la surface au
centre ; alors ce coefficient est moindre encore : d'où l'on doit
conclure que l'inégalité précédente de la longitude de la lune est
insensible, et que la non- sphéricité de ce satellite ne produit aucune
variation sensible dans son mouvement en longitude.
Quant à sa latitude , on doit observer que y. étant le sinus de la
déclinaison de la terre vue de la lune, par rapport à l'équateur
lunaire, et le nœud ascendant de l'orbite lunaire coïncidant tou-
jours avec le nœud descendant de son équateur 3 on a
(S = {s + A.sin. (gv — 9;}%
a étant ici l'inclinaison de l'équateur lunaire à l'écliptique ; ce qui
donne
(* + v)
**•(-£ ) = 5 + ^-sin. (gv — 6)-.
y
la non - sphéricité de la lune ajoute donc à l'expression de
— j- — â"("7~)> ^ans la troisième des équations (Z) du n°. 1, le
terme
3 fp.d.a5 1 (x+y) (2C—A — B B — A
+y) (aC—A — B B — A 1
ï ff.d.a? r»
ou à cause de cos. 2»= 1, à très-peu-près, elle lui ajoute le
terme
6 f?.d. .—.
Pp s.
3oo MECANIQUE CELESTE
En substituant -. {i + e.cos.fct>- (u')
SECONDE PARTIE, LIVRE VII. 30?
L'accélération correspondante du moyen mouvement de la lune ,
est par ce qui précède ,
\.H.a\a'.mt\ {z. ; lisez — 2 A y>.
Page 264, ligne 16, au lieu de 1 — {m'^r-Çi: — m)î;v'; lisez 1— ^m" — (î — m)**
SUPPLEMENT
AU TRAITÉ
DE MÉCANIQUE CÉLESTE;
Présenté au Bureau des Longitudes, le 17 Août 1808.
ÎVX o n objet, dans ce Supplément, est de perfectionner la théorie
des perturbations planétaires, que j'ai présentée dans les second
et sixième Livres de mon Traité de Mécanique Céleste. En cher-
chant à donner aux expressions des élémens des orbites, la forme
la plus simple dont elles sont susceptibles ; je suis parvenu à ne
les faire dépendre que des différences partielles d'une même fonc-
tion, prises par rapport à ces élémens; et ce qui est remarquable,
les coefficiens de ces différences, ne sont fonctions que des élé-
mens eux-mêmes. Ces élémens sont les six arbitraires des trois
équations différentielles du second ordre, qui déterminent le mou-
vement de chaque planète. En regardant son orbite , comme une
ellipse variable à chaque instant; ils sont représentés, 1°. par le
demi-grand axe , dont dépend le moyen mouvement de la pla-
nète; 2°. par l'époque de la longitude moyenne; 3°. par l'excen-
tricité de l'orbite; 4°- Par la longitude du périhélie ; 5°. par l'in-
clinaison de l'orbite à un plan fixe; 6°. enfin, par la longitude de
ses nœuds. M. Lagrange a donné depuis long-temps, à l'expression
différentielle du grand axe, la forme dont je viens de parler; et
il en a conclu d'une manière très-heureuse , l'invariabilité des
moyens mouvemens , lorsque l'on n'a égard qu'à la première puis-
sance des masses perturbatrices ; invariabilité que j'ai reconnue le
premier, en ne rejetant que les quatrièmes puissances des exceu-1
SUPPL. AU 111° VOLUME. À
2 MÉCANIQUE CÉLESTE,
trichés et des inclinaisons, ce qui suffit aux besoins de l'Astronomie.
J'ai donné dans le second Livre de la Mécanique Céleste, la même
forme, aux expressions différentielles de l'excentricité de l'orbite,
de son inclinaison et de la longitude de ses nœuds. Il ne restait
donc qu'à donner la même forme, aux expressions différentielles
des longitudes de l'époque et du périhélie : c'est ce que je fais ici.
Le principal avantage de cette forme des expressions différen-
tielles des élémens,est de donner leurs variations finies, parle dé-
veloppement seul de la fonction que j'ai nommée B. dans le second
Livre de la Mécanique Céleste. En réduisant cette fonction, dans
une série de cosinus d'angles croissans proportionnellement au
temps; on obtient parla différentiation de chaque terme, les termes
correspondans des variations des élémens. Je m'étais attaché à rem-
plir cette condition, dans le second Livre de la Mécanique Céleste;
mais on y satisfait d'une manière encore plus générale et plus simple,
au moyen des nouvelles expressions de ces variations. Elles ont de
plus l'avantage de mettre en évidence, le beau théorème auquel
M. Poisson est parvenu sur l'invariabilité des moyens mouvemens,
en ayant égard au carré des masses perturbatrices. Dans le sixième
Livre de la Mécanique Céleste, j'ai prouvé au moyen d'expressions
analogues, que cette uniformité n'est point altérée parles grandes
inégalités de Jupiter et de Saturne; ce qui était d'autant plus impor-
tant, que j'ai fait voir dans le même Livre, que ces grandes inéga-
lités ont une influence considérable sur les variations séculaires des
orbites de ces deux planètes. La substitution des nouvelles expres-
sions dont je viens de parler, montre que l'uniformité des moyens
mouvemens planétaires n'est troublée par aucune autre inégalité
périodique ou séculaire. Ces expressions me conduisent encore à
la solution la plus générale et la plus simple des variations sécu-
laires des élémens des orbes planétaires. Enfin elles donnent avec
une extrême facilité , les deux inégalités du mouvement lunaire en
longitude et en latitude , qui dépendent de l'aplatissement de la
terre , et que j'ai déterminées dans le second chapitre du septième
Livre. Cette confirmation des résultats auxquels je suis parvenu sur
cet objet, me paraît intéressante, en ce que leur comparaison avec les
observations donne l'ellipticité de la terre , d'une manière au moins
aussi précise, que les mesures directes avec lesquelles ils sont aussi
SUPPLÉMENT AU IIP VOLUME. S
Lien d'accord qu'il est possible de l'espérer , vu les irrégularités de
la surface de la terre.
Dans la théorie des deux grandes inégalités de Jupiter et de
Saturne, que j'ai donnée dans le Livre VII, j'ai eu égard aux cin-
quièmes puissances des excentricités et des inclinaisons des orbites.
M. Burckhardt avait calculé les termes dépendans de ces puis-
sances. Mais j'ai reconnu depuis , que l'inégalité résultante de
ces termes , avait été prise avec un signe contraire. Je rectifie
donc à la fin de ces recherches, les formules des mouvemens de
Jupiter et de Saturne, que j'ai présentées dans le chapitre VIII
du dixième Livre. Il en résulte un léger changement dans les
moyens mouvemens et les époques de ces deux planètes ; et ce
changement satisfait à l'observation qu'Ebn-Junis fit au Caire en
l'an 1007, de leur conjonction mutuelle, observation qui ne s'écarte
plus des formules, que d'une quantité beaucoup moindre que
l'erreur dont elle est susceptible. Les observations anciennes citées
par Ptolémée, sont également représentées par mes formules. Cet
accord prouve que les moyens mouvemens des deux plus grosses
planètes du système solaire, sont maintenant bien connus, et n'ont
point éprouvé depuis Hipparque, d'altération sensible : il garantit
pour long-temps, l'exactitude des Tables que M. Bouvard a cons-
truites d'après ma Théorie, et que le Bureau des Longitudes vient
de publier.
Dans la même séance où j'ai présenté ces recherches au Bureau
des Longitudes, M. Lagrange lui a pareillement communiqué de
savantes recherches qui ont rapport à leur objet. Il y parvient par
une analyse très-élégante , à exprimer la différence partielle de i?,
prise par rapport à chaque élément , par une fonction linéaire des
différences infiniment petites de ces élémens , et dans laquelle les
coefficiens de ces différences ne sont fonctions que des élémens
eux-mêmes. En déterminant au moyen de ces expressions, les
différences de chaque élément ; on doit après les réductions con-
venables, retrouver les expressions très-simples auxquelles je suis
parvenu, et qui tirées de méthodes aussi différentes, seront par là,
confirmées.
1 . Je reprends l'expression de ede , donnée dans le n* 67 du second
4 MÉCANIQUE CÉLESTE ,
Livre du Traité de Me'canique Céleste. En faisant pour simplifier ,
/x = i , elle devient
ede = anclt . \/i — es . ( -j-J — « • (i — e2) . dR.
Dans cette équation, t est le temps; ?zf est le moyen mouvement
de la planète m; a est le demi-grand axe de son orbite ; e en est
l'excentricité ; v est la longitude vraie de la planète ; R est une
fonction des coordonnées des deux planètes m et ni, telle qu'en
nommant x, y y z; x'y f ', 2', ces coordonnées; on a
MÛ ni . ^+yyL±^ù . _hl '■
f étant la distance mutuelle des deux planètes, et par conséquent
étant égal à \/(œr — x)* -+- (y'— ~jY-\- (z' — s)2; r est le rayon vec-
teur de la planète ni' ', r étant celui de la planète m ; enfin la caracté-
ristique différentielle d se rapporte aux seules coordonnées de la
planète m.
J'observe que l'on a ( j- ), en différentiant par rapport à nt,
l'expression de R développée en série d'angles proportionnels au
temps t, en la divisant par ndt, et en ajoutant à cette différentielle
ainsi divisée, la différence partielle (-r- J, parce que l'angle «i est toujours accompagné de
l'angle +ê; en substituant donc au lieu de day de)de)dpetdq
leurs valeurs précédentes ; on aura cette équation très-simple ,
, _ andt. v/i — e* ( dR\ .
e ' \de ) '
ce qui donne
, andt. \/i— e1 . vi — :N /dR\ . . ( dR\ .
En réunissant ces diverses équations, on aura en observant que
3
n = a %
£?a = — 2a\dJR; (1)
4=_«S^Ï.(I_VÎ=7) .(f)+^(f).„*; W
, andt / dR\ /rs
anc
undt / dR \ /cs
7ï=?-U)i- (6)
SUPPLEMENT AU Ï1P VOLUME. 7
On peut substituer dans ces équations, au lieu de àR, nd(.(-j-j , et
parla, réduire les expressions précédentes, à ne renfermer que des
différences partielles des élémens ; mais il est aussi simple de con-
server la différentielle àR.
Dans le mouvement considéré comme elliptique, on doit rigou-
reusement substituer fndt, au lieu de nt; or n = a a ; on a donc
en nommant ? le moyen mouvement de la planète m3
£ = fndt ==. 5 .ffandt . àR. (7)
2. Ces équations mettent en évidence le résultat auquel M. Poisson
est parvenu, sur l'invariabilité des moyens mouvemens planétaires,
en ayant même égard au carré de la force perturbatrice. En dési-
gnant par la caractéristique £ les variations finies; on aura en ne
faisant varier dans R, que ce qui est relatif à la planète m3 et en
observant que (g) =^;
«=§.{,(^,+M+(f).^+(f).^@.^+©.*+(f)A.
En substituant pour S'a, Se, Smr , etc., les intégrales des valeurs
précédentes de da, de, d . , mf. sm.y
sin.
my a-\-m. y a
équation à laquelle je suis parvenu dans le n° i5 du sixième Livre ,
en n'ayant égard qu'aux grandes inégalités de Jupiter et de Saturne.
Il en résulte que le plan invariable déterminé dans le n° 62 du
second Livre , reste invariable , en ayant même égard au carré de
la force perturbatrice.
4- On peut, au moyen des expressions différentielles des élémens,
ao MÉCANIQUE CÉLESTE,
déterminer d'une manière fort simple , l'influence de la figure de
la terre , sur les mouvemens de la lune. On a vu dans le second
chapitre du septième Livre, que cette action ajoute à la valeur de R,
la fonction
ap est l'aplatissement de la terre ; u aQ4- (ap — lat? ) •— • sm- *• cos- * -y • cos- (§'y ~"fi) '
2C
(~\=4a . i*Q — 6 . (*i>—i* )• — .sin. A. cos. A.^.cos. (gu — fu) ;
d'où l'on tire
2 * . .
— — =-?— . — - . sm. A . cos. A :
S—f a
d'où résulte dans la latitude s , l'inégalité
— — V— . -r • sm. A. cos.A.>.sm./u,
ce qui est conforme au résultat du chapitre II du septième Livre.
Le terme constant de q donne, dans la fonction p p -, le
terme
Z)2
\ . (ctp — i ct .C*P-jygJ . £\ sin. À . cos. A . 3/ . sin. (gu—fu);
résultat entièrement conforme à celui du second chapitre du septième
Livre.
Enfin, la fonction R étant indéterminée; les expressions diffé-
rentielles précédentes des élémens des orbites, peuvent également
servir à déterminer les variations qu'ils reçoivent , soit par la résis-
tance de milieux étliérés, soit par l'impulsion de la lumière solaire,
soit par les changemens que la suite des temps peut apporter dans
les masses du soleil et des planètes. Il suffit pour cela, de déterminer
la fonction i? qui en résulte , par les considérations exposées dans
le chapitre Vil du dixième Livre.
Sur les deux grandes inégalités de Jupiter et de Saturne.
5. Dans la théorie de ces inégalités , exposée dans le sixième Livre,
j'ai eu égard aux cinquièmes puissances des excentricités et des in-
clinaisons des orbites. Mais j'ai reconnu que les valeurs de -iV00
JV-0, etc. du n° 7 du sixième Livre, avaient été prises avec un sio-ne
contraire , et qu'ainsi la partie de ces inégalités , dépendante de
ces valeurs , doit changer de signe. Il faut donc ajouter aux ex-
pressions des longitudes moyennes , que j'ai données dans le
huitième chapitre du dixième Livre , le double de cette partie prise
avec une signe contraire. Cette partie pour Jupiter est par le n° 53
du sixième Livre,
(5^692571 ■— *.o>o54i8). sin. (5nyt — 2n"t-i-5&1—2^\
— (25",o6470 1 -j- 1. o",o 1 5076) . cos.(5nvt — sn1Jt -J- 5é7— 2e") ;
et pour Saturne , elle est par le 11° 55 du même Livre ,
■— (89ff>95244° — ^oV 12596). sin. (5n"t — 2n"t-t-5zy 2£1V)
+ (58ff,27o553 -f- 1. o",o55o48) . cos.(5«v* — sn"i -j- 5êv — as").
L'addition aux longitudes moyennes de Jupiter et de Saturne, du
24 MÉCANIQUE CÉLESTE, SUPPLÉM. AU IIP VOLUME.
double de ces inégalités prises avec un signe contraire, ne doit chan-
ger que les moyens mouvemens et les époques de ces deux planètes :
elle ne peut altérer que d'une manière insensible , les autres élémens
elliptiques conclus des observations faites depuis l'jSo jusqu'en 1800;
parce que dans cet intervalle , les variations de ces inégalités sont
à fort peu près proportionnelles aux temps : on peut donc déter-
miner les corrections des moyens mouvemens, de manière qu'elles
rendent le double de ces inégalités affectées d'un signe contraire,
nul en iy5o où t est nul, et en 1800 où t = 5o. On trouve ainsi
en ayant égard à la correction de la masse de Saturne, trouvée dans
le chapitre VIII du Livre X, qu'il faut ajouter à la longitude moyenne
<7'v de Jupiter, donnée dans le même chapitre , la fonction
5i",98-M-o",4i56
— (73",58 — i.o',oio5o).sin. (5n'< — 27i'V-r-5ev — 2€")
■+- (47%65 -f- 1 . 0V2870) . cos.(5»V— a»' H + 5è» — 2S,T) ;
et à la longitude moyenne qw de Saturne , donnée dans le même
chapitre, la fonction
I27",l3 ?.l",02I2
+ (1 79ff,952 — t . o",025.i 92) . sin. (5h?t — 211" t + 5et — 21")
— (n6",54i+Z.o",o7oi96).cos.(5/zTf — 2»,T*-f-5eT — ae").
Ces corrections ont l'avantage de rapprocher les formules des mou-
vemens de Jupiter et de Saturne , données dans le chapitre cité ,
d'une observation très-précieuse d'Ebn-Junis , et qui réduite au mé-
ridien de Paris, eut lieu le 3i octobre 1807, à o',i6. Les formules
citées donnent 225 1" pour l'excès de la longitude géocen trique de
Saturne sur celle de Jupiter à cet instant , et l'astronome arabe la
trouva par son observation, de 4444" 5 la différence est 2195"; mais
les corrections précédentes augmentent de 1198% l'excès de la lon-
gitude de Jupiter sur celle de Saturne , et rapprochent conséquem-
ment de cette quantité , les formules , de l'observation qui n'en
diffère plus que de 995% ou d'environ cinq minutes sexagésimales ;
ce qui est bien inférieur à l'erreur dont cette observation est sus-
ceptible.
FIN.
Wm
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(l+3-,+TJ=-é*)
„ j^-.{b^—B^} .£_
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a. \2—^m r~ 1
Si
o={i— (2— 3^}.^H)+:.m!.-.f-^--2fi/'^4- a^,coj
a a
216 MECANIQUE CELESTE,
^ 771
(2 — ^m).(2 — m)
m
3 + 2m — c i 2+ro
4 2 — m — c
■3+771— c
' /— J— + .^,(9)
(, l 2 2 — m — c)
2 2
[7-(3+6m— ej 7. (2+3771;
Q={l— (2— yn— c)'}.4™— f.m .—
+ 1^.
co
l 2 2 — 3m — cj . )
3 + 2771 fi+2771+c _ 2
(. 4 c+mj
o={i— (c— m)*}. A M— {.m .-
l"i 2771 M , „, f 1 + 2I7Î + C 2 1
+ ^C9)+ p— ^+ .^,c:
2 1.4 C 777. J
0==(l-ic>).JW + L.m.-.\l-BVi\—-J:
(_ ( 2 c — m J
' 1
4 c-
o=(i^2^-2 + 2m/}.^ICMÎ+;_im .
f2 + n .m+8.ro2 (io+ig.7n+8.m0j
O, ) 1 QC 2-f-277l
^ 2C — 2+277»
,3+2777—2^ ('4^— 1; (2+m)
— * c
' + —. 2^,™+
— 2
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2g— 2+2771
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SECONDE PARTIE, LIVRE Vit. 217
o = (i — ^nf) .A V» + {.m . — .{{— JtHI}
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Il +2 771-1 f ■ ■
• - ' * a 1 w,ci 2BaC4) io.y40c ^
' J + 2^(c 6) 1-
3),
l 2771
771
lffl-3f0.fi +fie*+2,e>a; +!3'r/ï~^.(-1 + le»+-flg'»;
I 4.(1-771,)
a /r f^6+2i.m — 1 "J .77i2 ) ♦ 3.fi+m) , „, ,
«■ • > ' J * ' „ \ A. ri — m) a.fi — 771)
a,
4.fl 77lj 2.fl — m)
4.fi — m)
0= ^(l-2ft) -A™ + l±±?l.ji™-(i+m).J™
4 4
-1 (7i<— 18. m) , (76— 33.77î) . ,
.={I.f1.„/}.^i™+-J=_*.p-r- -O-^-™^-*'
2.(1 — 2771) a, ) * • ,.,
(;—5.^0Ç'»>T.f_i__am;-.^1C'rt!
1 1. Cousidérons présentement la troisième des équations (L)
du n°. 1. La fonction
f_ /<*Q\ _ (i+ss) /dQ\
devient
■$m'.u'3.s im'.u'3.s
:h
in-.u
\s 5771 .u3.s tm'.u'i.s fii.cos.fV — v') 1
> ^ 1
3771 .u J..s
3
développons ses différens termes. Le terme - — ■ — — donne par son
développement, la fonction
Mécan. cél. Tb/7ze i/Z E e
— : a
.m . — .y.
a.
218 MECANIQUE CELESTE
r(\ + ie% — '-y' + ^.e'J.s'm. (gv — 0)^
\ — 2e. sin. (gv + cv — 9 — m)
2 e. sin. (gv — cv — B-{-^)
I + '- e . sin. (gv + cm v — 9 — );
ï -f- c — m' a
et par conséquent égale à
— i^J,ij.(i+i).sm. (p — mp + cp — •&).
En suivant les mêmes procédés , on déterminera les autres iné-
galités du quatrième ordre 5 mais comme elles sont au-dessous des
erreurs de nos approximations , il ne sera utile de les considérer
par la théorie , que lorsqu'on voudra porter l'approximation jus-
qu'aux quantités du cinquième ordre.
Maintenant, si l'on rassemble les inégalités du quatrième ordre
que nous venons de déterminer , on aura
+ 26fl,77.sin. (2p — 2 mv — igp + ct>+i0 — -^
— 25^03 .sin. (-2cv -\-2P — 2mp — 2^)
•+- 3 1 ", 3 9 . sin. (2v — 2 mu + cp — c'mp —